Techniques pour calculer le coût d’un rachat de crédit

Avant d’entamer une consolidation ou un rachat de crédit à la consommation, il est important de calculer le coût. Pour ce faire, il faut tenir compte des frais obligatoires liés au rachat et des frais annexes, parfois moins visibles dans les conditions de crédit. Voici la procédure à suivre pour calculer le coût global du rachat de crédit.

Le poids des indemnités de remboursement anticipé (IRA)

Pour déterminer le montant total requis pour le rachat ou la consolidation du crédit, il faut inclure les provisions pour remboursement anticipé prévues dans le contrat de prêt initial. Contrairement aux prêts immobiliers, pour lesquels les IRA représentent souvent 3 % de l’encours, le crédit à la consommation est souvent assorti de conditions plus favorables.

Dans la plupart des cas, le contrat prévoit un taux IRA d’environ 0,5 % ou 1 % du capital restant dû au jour de la transaction

Inclus dans le contrat de crédit, les indemnités de remboursement anticipé sont difficiles à négocier. Néanmoins, certaines situations sont plus favorables pour obtenir des réductions d’IRA, notamment lorsque la consolidation des crédits à la consommation a lieu au sein du même établissement financier qu’auparavant.

Qui dit remboursement de crédit dit… frais de dossier

Dans la grande majorité des cas, un Rachat de Crédit implique le paiement obligatoire de frais administratifs. Mais ces frais n’interviennent que lorsque l’opération est effectivement réalisée. Concrètement, cela signifie que les frais de dossier ne sont pas payables lors de l’étude de faisabilité d’une consolidation ou d’un rachat de crédit. Cette simple demande est gratuite, même auprès d’un courtier. En cas de refus de l’opération de rachat, aucun frais n’est à payer. C’est la signature de l’offre de rachat de crédit qui déclenche les frais de dossier.

Négocier les frais, c’est possible !

Il est possible – et même conseillé – de négocier le niveau des redevances en amont. En général, il faut environ 1 % du montant des frais de rachat. Mais ce niveau est bien sûr négociable. Tout dépend de la qualité du dossier de l’emprunteur, de sa capacité à négocier et de la volonté de l’établissement de crédit de faire un geste commercial. Il est alors possible d’obtenir une réduction significative des frais de dossiers, notamment en cas de regroupement de crédits à la consommation.

Lorsque l’emprunteur est en mesure de faire valoir une relation commerciale de premier ordre, d’ouvrir un compte bancaire ou encore la domiciliation des revenus du ménage, il n’est pas rare de voir l’établissement de crédit annuler complètement les frais administratifs. Dans ce cas, la mise en concurrence – en ligne ou en agence – et la comparaison de plusieurs offres de rachat jouent un rôle essentiel.

Prendre en compte les frais d’assurance dans le calcul global

Lors de la réalisation d’une opération de rachat de crédit à la consommation, la souscription d’une assurance décès et invalidité est obligatoire dans la plupart des cas. Il en va de même pour un regroupement de crédits. Ces contributions sont souvent négligées lors du calcul du coût du rachat, mais elles constituent effectivement des coûts supplémentaires à prendre en compte.

L’emprunteur peut se couvrir contre les risques d’invalidité, de décès et d’incapacité temporaire de travail. En fonction du contrat d’assurance, des conditions d’indemnisation et des niveaux de couverture, les coûts peuvent varier énormément. Il est donc essentiel de comparer soigneusement ces éléments, pour s’assurer que deux offres concurrentes sont comparables.

 

Autre élément de l’assurance décès et invalidité à prendre en compte dans le coût du rachat de crédit : la base de calcul des cotisations. Celles-ci peuvent être calculées en fonction du montant initial du crédit ou en fonction du capital restant dû après chaque mensualité. Dans les deux cas, un taux de prime apparemment identique ne donnera pas du tout les mêmes cotisations mensuelles !